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Pomme de terre en robe de chambre

Il n'y a pas de sot tableau...

 

Cela fait la 2ème année que j'essaie de transmettre à un groupe d'adultes et d'enfants, ma perception artistique avec la technique que j'expérimente depuis plus de 30 ans, à savoir, le pastel gras et encre. Cette association que j'ai découverte par hasard, et que d'ailleurs je n'ai jamais vu ailleurs (sauf peut-être chez Victor Hugo, excusez du peu...) permet de travailler en particulier les effets de relief, de matière et de texture.

J'ai donc proposé à mes "élèves" ( je les trouve bien plus talentueuses que moi !), de travailler ces effets de texture à partir de photos de recette de cuisine. Il faut souligner qu'aujourd'hui, nos cuisiniers sont de véritables artistes, mettant leurs plats en scène de manière tout à fait inspirante. Visuellement, nous pouvons découvrir de véritables natures mortes en assiette dans le vrai sens du terme.

Je pense par exemple au livre de Michel SARRAN , "Toques en toile" réalisé avec son ami peintre toulousain, Bernard Cadène, qui illustre exactement cette évolution remarquable de nos artistes chefs cuisiniers français.

Bref, de mon côté, j'ai voulu aussi m'atteler à cet exercice, ce qui n'était pas la première fois. J'ai choisi la photo toute simple d'une pomme de terre, une pomme de terre "en robe de chambre".

Et d'ailleurs, pourquoi cette appellation : "en robe de chambre" ? Cherchons.... Ou "en robe des champs" ? Les deux se disent en effet. Moi je préfère : "en robe de chambre". Car effectivement, la difficulté de l'exercice a été de rendre compte de la peau de la pomme de terre, cuite effectivement avec sa peau, et qui révèle sous ses épluchures, sa chaire cuite à point, vous me suivez ?

(cf définition google :A l'origine, des aliments servis "en robe de chambre" Au XIIIe siècle, l'expression "en robe de chambre" s'appliquait à certains ingrédients lorsque ces derniers étaient servis dans leurs peaux ou leurs coquilles. Les œufs durs, notamment, étaient alors appelés œufs en robe de chambre.")

et l'expression  "en robe de chambre" humanise ladite pomme de terre, qu'on imagine du coup "se déshabiller" et révéler sa peau magnifique et appétissante n'est-ce pas ?

Quoiqu'il en soit, ce ne fut pas si facile à reproduire croyez-moi, sans compter les lamelles de beurre que j'ai eu un mal de chien à recréer et rendre comestible visuellement. Les choses simples sont souvent les plus difficiles, ne pas se fier aux apparences...

 

Qu'en pensez-vous ?

 

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Cl. Allard - Artiste Peintre

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